Avril est le mois de la reconnaissance des bénévoles, et tout au long du mois, nous exprimons notre reconnaissance et célébrons tous nos formidables bénévoles ! Pour l'année scolaire 2020-21, nos programmes de bénévolat sont désormais entièrement virtuels. Nous avons tous dû nous adapter à ce nouvel environnement d'apprentissage virtuel. Nous sommes reconnaissants envers nos nombreux mentors et coachs de mathématiques qui ont relevé le défi et continuent de servir les élèves d'Austin ISD ! Dans cette séance de questions-réponses, nous avons discuté avec deux de nos bénévoles, Matt Rodriguez et David Stern, de leur expérience de bénévolat virtuel. Alors que l'année scolaire touche à sa fin, nous leur sommes très reconnaissants, ainsi qu'à tous nos formidables bénévoles, pour leurs efforts cette année !
Q : Depuis combien de temps faites-vous du bénévolat ?
R : Je fais du coaching en classe depuis le semestre d'automne 2010, lorsque je travaillais pour APIE en tant que stagiaire universitaire.
Q : Comment s’est déroulé le bénévolat virtuel pour vous ?
R : Le bénévolat cette année a été un peu différent, mais pas fondamentalement différent des années précédentes. Le tutorat virtuel a été plus pratique pour moi, mais la possibilité de voir les élèves en personne et de nouer des liens plus personnels avec eux me manque. Globalement, cela n'a pas changé ma motivation à faire du bénévolat ni le sentiment d'accomplissement que je partage avec les élèves.
Q : Comment vous êtes-vous adapté au bénévolat virtuel ?
R : Les 3 à 5 premières fois ont été difficiles, mais je pense que j'ai pris le coup de main maintenant. Ne pas pouvoir montrer mes mathématiques avec un stylo et du papier a été difficile, mais cela m'a obligé à travailler mes compétences en communication verbale et à utiliser tous les outils que Zoom a à offrir.
Q: Quel impact espérez-vous avoir sur vos élèves?
R : Comme chaque année, mon objectif est de montrer aux élèves que les mathématiques sont utiles et accessibles. Je veux qu'ils sachent que les mathématiques ne sont pas réservées aux « nerds », mais qu'elles sont utiles dans de nombreux domaines professionnels et dans la vie quotidienne, et qu'elles peuvent être comprises et appliquées par quiconque est prêt à y mettre un peu d'effort.
Q : Selon vous, de quoi les étudiants ont-ils besoin de la part d’un bénévole virtuel pendant cette période ?
R : Cette année, je pense que les élèves recherchent un peu de normalité et de rythme. J'essaie d'être constamment présent et de les encadrer comme si j'étais présent avec eux en personne.
Q : Qu’avez-vous appris qui fonctionne pour le bénévolat virtuel ?
R : Pour le tutorat virtuel, je dois ralentir mon débit et répéter les concepts plusieurs fois, parfois avec des mots différents. J'essaie aussi de saisir du vocabulaire mathématique dans le chat ou de l'annoter sur les diapositives afin que les élèves puissent voir ce que je dis. J'ai constaté que les élèves répondent davantage aux questions posées dans le chat qu'aux questions posées à voix haute. Les élèves allument rarement leur écran ou activent rarement leur micro, mais ils sont souvent disposés à communiquer par chat. J'ai appris à l'accepter et j'essaie de concentrer ma communication via le chat.
Q : Depuis combien de temps faites-vous du bénévolat ?
R : Je suis bénévole depuis janvier 2019. Actuellement, j'ai trois mentorés en 1st classe, 7e classe et 9e classe.
Q : Comment s'est déroulée pour vous la transition vers le format virtuel ?
R : Malheureusement, j'ai perdu contact avec l'un de mes mentorés que j'avais depuis mon arrivée en 2019. Il me manque et je n'imagine pas ce que c'est pour lui de commencer le lycée dans ce contexte. J'ai un nouveau mentoré qui occupe le même poste que lui et nous nous sommes rencontrés régulièrement avant le retour en classe. C'était agréable de le connaître, même si nous ne nous sommes jamais rencontrés en personne. Le mentoré le plus fiable que j'aie eu est mon 1.st Une évaluatrice qui vient chaque semaine avec beaucoup d'énergie. Les voir en personne me manque et j'espère qu'ils vont bien.
Q: Quel impact espérez-vous avoir sur vos élèves?
R : J'essaie de leur montrer que je me soucie d'eux, que je suis là pour eux et que je veux aborder tous leurs sujets. Être présent et présent régulièrement est la meilleure chose que nous puissions faire ; j'essaie de leur montrer que je n'ai pas d'autre objectif que d'être là pour eux.
Q : Qu’avez-vous appris qui fonctionne pour le bénévolat virtuel ?
R : Lorsque nous pouvons nous rencontrer, je n'ai pas d'ordre du jour. Il est important d'adopter une attitude positive, de leur poser des questions très ouvertes et de revenir sur tout ce qui s'est passé depuis notre dernière rencontre. Les choses sont devenues moins structurées à mesure qu'ils se sont habitués à mes méthodes pour les engager. Il est donc essentiel de varier les échanges, de ne pas avoir d'ordre du jour et de se souvenir des détails à suivre.
Q : Quelle est votre partie préférée de la connexion chaque semaine ?
R : J'en retire énormément. Le simple fait d'être là pour eux signifie beaucoup pour moi. J'essaie de me mettre dans leur état d'esprit et de comprendre que beaucoup de choses échappent à leur contrôle. Je pense que si j'étais à leur place, je voudrais quelqu'un qui n'ait pas d'objectifs précis, qui soit présent et à l'écoute. C'est très important pour moi d'entendre parler de leur vie et de savoir qu'ils en retirent quelque chose. Leur énergie et leur perspective sont une récompense en soi.
Entretiens réalisés par : Briana Kallenbach, stagiaire en communication de l'APIE